Présentation

Le besoin de peindre a toujours été là, et il me semble que j’ai recouvert des km de supports de toutes sortes avant d’en arriver à la toile. D’abord le papier, puis la soie, le bois, le verre, les murs, la porcelaine, et maintenant enfin et  surtout la toile. L’acrylique me plaît car cela me permet d’arriver plus vite à ce qui met du temps à murir en moi. l’idée est plus lente en préparation que la naissance du sujet sur le support.  Les personnages, les visages, les enfants, la danse, tout est prétexte à éblouir et finalement trouver un bonheur à retrouver sur la toile un jeu avec les couleurs, les ombres et les lumières, une évasion dans un ailleurs qui est si loin mais finalement en moi… j’ai alors l’impression de faire un tout avec le reste du monde, seule pourtant dans mon petit atelier, mais reliée à l’univers par la magie du pinceau.

Et depuis quelques années j’ai aussi découvert d’autres techniques, d’autres médiums, qui m’ont tout autant émerveillée. Tout d’abord un médium appelé “l’huile à l’eau”, (chez Winsor&Newton : Artisan, et chez Royal Talens : Cobra) qui me donne la possibilité de travailler des fondus et dégradés sans avoir besoin de solvant agressif type White spirit,  puisque ce médium a en même temps les qualités de l’huile: brillance, pigments, fondus, et celles de l’acrylique car les pinceaux se nettoient à l’eau, et la peinture peut se diluer aussi à l’eau. J’utilise d’abord l’acrylique pour mes fonds, puis cette huile à l’eau pour continuer et terminer mes oeuvres (toujours gras sur maigre). Et j’ai aussi découvert depuis peu les pastels secs.  Ils m’ont ravie dès le premier essai ! cela me donne le bonheur de dessiner et de peindre dans le même élan ! il en émane souvent une très belle luminosité et de la douceur que je n’arrive pas toujours à atteindre avec les peinture classiques à l’acrylique ou à l’huile. J’alterne donc ces différentes techniques selon mes besoins et ressentis.